Classe de Madame Cabaret - Ecole Velpeau -

Vendredi 1 juin

Des Marmottes, au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit,

Il y a tout ce que vous voulez… dans le pré !

 

Par cette matinée radieuse, les « Marmottes » s’éparpillèrent avec des petits cris de joie dans le pré de récréation qui fleure bon le printemps et les fleurs des champs. Au milieu de leurs jeux et de leurs rires, il se passa quelque chose d’inhabituel : une parenthèse magique, tout simplement le bonheur de vivre le moment présent.

Plus de « Et après ?» plus de « Qu’est-ce qu’on va faire ?» ou de « Quand est-ce que ? ».

Juste le bonheur d’être ensemble sous un doux soleil printanier, accompagné du chant des oiseaux et des grillons. Alors, pendant cette récréation, qui avait un peu muselé la cloche, les Marmottes se prêtèrent de bonne grâce à une petite séance de photographie improvisée, pour partager avec leur famille cet instant précieux.

Le déjeuner pris sous la tonnelle, les Marmottes s’accordèrent une petite sieste bien méritée (Bah oui, n’est pas « Marmotte » qui veut, il faut un peu d’entrainement tout de même !) avant de s’équiper pour partir explorer la forêt du Giffre.

Le ciel s’était couvert et quelques gouttes de pluie tombaient déjà. Heureusement les nuages noirs menaçant eurent le bon goût de longer les sommets et de disparaître !

Saluant au passage leurs élégantes voisines aux yeux cerclés de lunettes noires, les « Marmottes » filèrent à l’orée de la forêt. Elles déposèrent leur voix dans l’herbe humide avant de s’aventurer en silence dans la pénombre. Elles dirent bonjour aux feuillus et aux conifères en leur faisant des câlins, cherchèrent des cônes grignotés par les écureuils et les becs croisés, s’amusèrent à repérer les entrées du « Château du blaireau » dont les galeries n’ont rien à envier au métro parisien.

Et surtout elles retrouvèrent le Giffre, aux eaux d’un bleu glacier, tumultueuses et bruyantes. (Autant dire que la « Petite Marmotte » s’était bien agrippée à une des élèves de la classe à ce moment-là. Juste au cas où…)

Du pont où elles étaient perchées les Marmottes aperçurent des jeunes gens faisant du rafting, d’autres de l’hydro-speed et d’autres encore une cani-rando le long du torrent. Toute cette activité les fatiguant, elles se replièrent à l’Hermitage pour un bon goûter, pris une fois encore dans leur pré sous le soleil revenu.

Le joli mois de mai s’éclipse dans les Vallons. Le séjour s’achève un peu avec lui.

Mais nos « Marmottes » revigorées par le goûter ne pensaient plus qu’à une seule chose, l’évènement de l’Hermitage : la fameuse Boum ! Il ne fallut pas les appeler deux fois pour aller se doucher, des mots tels « ballerines, coiffure, gel, chemise, cravate, robe de princesse, parfum, etc… » rebondissaient au-dessus du groupe qui gravissait l’escalier sans rechigner. 

 Une soirée mémorable s’annonçait, mais cette histoire-là sera pour demain…

Vos Marmottes vous embrassent très fort.

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Mercredi 30 mai
Mardi grande journée au Parc de Merlet sous un grand soleil.
Les enfants se sont endormis  lundi soir en songeant aux marmottes, bouquetins et chamois qui les attendent demain à Merlet. Un grand géant traversera peut-être leurs rêves. On a pris rendez-vous avec lui, espérons qu’il ne se cachera pas derrière les nuages !merlet

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Lundi 28 mai
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Samedi après-midi les Marmottes sont allées en car à l'écomusée du Clos Parchet, une ferme du XIXème siècle située à 1000 mètres d'altitude. Pendant le trajet elles découvrirent la vallée de Samoëns "vue de haut" sous un soleil radieux. Un peu en avance, nos exploratrices s'offrirent même le luxe d’une petite sieste sur l'herbe, bercées par le chant des oiseaux et des grillons.
Puis elles firent un véritable voyage dans le temps à l’intérieur de la ferme, découvrant avec étonnement les lieux et les objets du quotidien des habitants d’autrefois et de leurs enfants.
Notre mascotte trouva même la reproduction d’un terrier de marmotte, soulagée de vivre à notre époque et non à celle où ses congénères étaient chassées.
Un bon goûter (Juste un petit gâteau roulé aux framboises préparé par nos cuisinières expertes…) pris sur place précéda le départ du Clos Parchet sous une averse orageuse comme seules les montagnes en ont le secret ! Autant vous dire que nos petits élèves ne profitèrent  pas du paysage au retour…
Le soleil revint alors que nos Marmottes se douchaient, en songeant certainement au bonheur de ne pas avoir à aller chercher l’eau à la fontaine comme autrefois. Elles apportèrent avec elles des effluves de savon dans la salle de classe où se déroula « l’étude du samedi soir », une spécificité de Samoëns qui n’a vraiment rien de « Disco » !
Fatiguée de leur première semaine septimontaine, nos Marmottes vont pouvoir profiter de leur jour de repos demain : grasse matinée, croissants, activités calmes le matin et grand jeu l’après-midi. Et leur maîtresse aussi : grasse matinée, croissants et … c’est à peu près tout !!! Exceptionnellement pour un dimanche,  une mini mise à jour du blog en fin de matinée…

Vendredi 25 mai

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Journal de la «Petite Marmotte»
Samoëns, le 24 mai 2018 Foi de « Petite Marmotte » cette journée a été in-croya-ble !
 Depuis que je suis partie avec les C.PA en Haute-Savoie  les aventures se succèdent.
Ce matin, j’étais tranquillement en train de réchauffer ma fourrure  au soleil sur un rocher devant l’Hermitage  quand une troupe d’enfants tartinés de crème solaire m’a embarquée dans un car en direction du « Cirque du Fer à Cheval ». J’me voyais déjà assister à un beau spectacle mais pas de cheval ni de clown à cet endroit.
Je suis arrivée au centre d’un cirque glaciaire inondé de soleil, entouré de sommets enneigés déversant  sans faiblir des dizaines de cascades aux chants et aux noms mélodieux tels « La Lyre » ou « Pisse-Vache » ! Quel bonheur de retrouver les prairies verdoyantes, les forêts de conifères, le fracas du Giffre tumultueux   et les falaises vertigineuses ou nul bouquetin ne daigna me saluer, au grand désespoir de mes petits accompagnateurs qui auraient bien aimé en observer au moins un !
Du coup ils s’intéressèrent aux petits animaux de la réserve naturelle, les élégantes truites alpines, les tritons alpestres au ventre orange vif, les têtards dans les ruisseaux et même à une sangsue, bref pas à un seul mammifère ! Ma fourrure s’en est hérissée de contrariété.
Pour me consoler les enfants se relayèrent pour me porter, je n’allais pas en plus marcher durant les 6 kilomètres de la randonnée (3 en montée, 3 en descente) !  Ils partagèrent même leur pique-nique  avec moi. Ah les miettes croustillantes de chips et de petits biscuits…
Ensuite, sous prétexte de se laver les mains après le repas, ils plongèrent leurs petites menottes dans les eaux glacées du  Giffre pour jouer à « Qui enlèvera ses mains de l’eau le dernier ? ».
Et là, si près du torrent  j’aurais dû me méfier ! Sentir l’embrouille.
À peine leur jeu terminé (C’est « Paul le Tenace » qui a gagné…) que les enfants me regardèrent, prêts à faire une autre expérience. J’entendis vaguement les mots « flotter, nager » dans leurs hypothèses et avant d’avoir eu le temps de réagir je me suis retrouvée dans le Giffre ! Heureusement que mon instinct et mes griffes m’aidèrent  à me percher sur une grosse pierre hors de portée des eaux glacées du torrent. Que d’émotions…
Blottie contre une petite fille compatissante je séchais rapidement, puis j’étais de nouveau transportée avec délicatesse sur le chemin retour.  Pour le franchissement des ruisseaux, je me suis bien accrochée à mon porteur, on n’allait pas m’avoir deux fois de suite !
J’ai même eu le droit à une place privilégiée à côté de la vitre dans le car pour admirer une dernière fois, devinez quoi ? LE GIFFRE ! Pfff…
Ma revanche a été de surveiller  le goûter puis l’heure d’étude celle qui se fait en pyjama.
Et vous savez quoi ? Les C.P A ce soir, ils étaient rincés !!! Hé, hé, hé, chacun son tour !
Foi de « Petite Marmotte », cela nous a bien fait rire la maîtresse et moi !

Mercredi 23 mai

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Mardi 22 mai
Bonsoir
après un long voyage sans aucun problème, ni même d'enfants malades, les "Marmottes"  sont arrivées à Samoëns sous l'orage. Pas le temps de se dégourdir les jambes ni de humer le parfum des prairies et des forêts alentours que, chassé par l'averse,  le groupe s'engouffrait dans l'Hermitage pour un goûter consolateur.
Puis les enfants ont découvert leur chambre et se sont installés dans la bonne humeur.
Après avoir dégusté un hachis Parmentier fort apprécié et une salade de fruits frais, les marmottes se sont  couchées puis rapidement endormies après cette longue journée.
Parions qu'elles rêvent déjà du pré de récréation d'un vert éclatant qu'elles ont aperçu entre les gouttes d'eau...