Ruches du parc des Alisiers

Dernière modification le 13/12/2021

En avril 2015, trois ruches ont été installées par la Ville au parc des Alisiers. Entre 10 000 et 15 000 abeilles ont élu domicile entre colchiques et autres joncs fleuris. Elles jouent un rôle capital dans la pollinisation des fleurs et la production des fruits des environs. Le miel récolté constitue la cuvée « Miel du rucher du parc des Alisiers ».

C’est au cœur du parc des Alisiers (ouvert de 6 h à 22 h), au nord-ouest d’Antony, cet espace de 4 hectares conçu au plus proche de la nature avec ses nombreux arbres, arbustes, plantes et fleurs sauvages, que la Ville a choisi d’installer trois ruches. Géré en zéro phyto, aucun produit chimique n’étant utilisé pour son entretien, le parc des Alisiers offre un espace idéal pour la promotion de l’apiculture urbaine.

 

Développement durable

Les abeilles participent activement à la reproduction des plantes à fleurs et jouent, avec l’ensemble des insectes pollinisateurs, un rôle fondamental dans le maintien de la biodiversité. De l’activité des abeilles dépend aussi une bonne partie des productions fruitières de l’arboriculture. Or depuis quelques années, le nombre des abeilles est en fort déclin, avec des risques d’extinction avérés dans certaines régions du monde. En mars dernier, les apiculteurs d’Île-de-France ont constaté des pertes pouvant s’élever à plus de 50 % de leur cheptel. L’installation à Antony d’un rucher, qui s’enrichira l’an prochain de deux nouvelles ruches, participe à la volonté de la Ville de poursuivre ses actions pour promouvoir la biodiversité.
 

Des voisines inoffensives

L’installation d’un rucher en ville répond à une réglementation précise. C’est l’apiculteur Fabrice Bernard, fondateur de l’association altoséquanaise de promotion de l’apiculture urbaine (AAPU), qui a procédé à la pose des trois ruches et qui en assurera l’entretien ainsi que la récolte du miel. Calmes lorsqu’elles butinent, les abeilles peuvent toutefois se montrer agressives lorsque leur habitat est menacé. Si son miel est doux, sa piqûre est redoutable. Pour prévenir toute venue intempestive susceptible de les déranger, le service des Espaces verts a entouré le rucher d’un grillage de bonne hauteur. Pour une cohabitation des plus pacifiques !