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[L'INSTANT PRO] L'économie altoséquanaise en 2024

Croissance, emplois, recrutements, balance commerciale… les principaux indicateurs économiques pour savoir comment se porte l’économie dans les Hauts-de-Seine.

• UN CONTEXTE EXIGEANT Dans un contexte économique complexe, conjuguant un nombre d’emplois historiquement haut, une inflation en repli, une croissance toute relative et un manque de main d’œuvre dans certains secteurs, les Hauts-de-Seine disposent de nombreux atouts : premier département en matière de concentration d’emplois, de brevets déposés, de bureaux et d’entreprises hors Paris !Son taux de chômage a atteint son niveau le plus bas depuis 2008. L’emploi salarié privé y est stable (+0,1% sur un an). Le département se distingue aussi par la forte proportion d’emplois dits stratégiques, à contenu décisionnel élevé, et d’emplois productifs. Les exportations représentaient 31,7 M€ en 2024, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie étant ses clients les plus importants.
• UN TERRITOIRE PRIVILEGIÉ Enfin, le tissu économique des Hauts-de-Seine, la qualité de son offre de transports, sa proximité à la centralité parisienne et son cadre de vie en font un territoire privilégié pour le développement des entreprises et l’accueil de nouvelles implantations. L’Île-de-France a d’ailleurs confirmé son positionnement leader an tant que destination de choix pour les investissements internationaux (américains en tête, puis britanniques et italiens).Les Hauts-de-Seine affichaient 1 041 000 emplois privés au 4ème trimestre 2024 (hausse de 11,4% en un an), représentant 21% des empois privés franciliens (chiffre stable). Le salaire moyen par tête y est le plus élevé de la région.
• UN RECRUTEMENT TOUJOURS DYNAMIQUE Il s’agit du département francilien avec le plus grand nombre de projets de recrutement (77 862) après Paris mais toutefois en baisse de 6,5%. Les entreprises de service en représentent l’écrasante majorité avec 78% des projets (52% services aux entreprises, 26% aux particuliers). 53,5 % des recrutements alto-séquanais interrogés par France Travail sont jugés difficiles pour 2024 (légère baisse par rapport à 2023). Les taux dans les secteurs des services, du commerce et de la construction sont proches des taux régionaux, celui de l’industrie manufacturière largement inférieur (21,6% contre 45,1% en IdF).