Coulée verte du TGV - Promenade des Vallons de la Bièvre

Dernière modification le 13/12/2021

Depuis 1965, trois coulées vertes ont été aménagées à Antony : la coulée verte des Godets, la coulée verte du Paradis et la coulée verte « promenade des Vallons de la Bièvre ». Ces espaces, qui se distinguent par leur longueur bien supérieure à leur largeur, permettent de faire de belles promenades dans la verdure à toute heure, le long des chemins que l’on peut parcourir à pied, à vélo mais aussi à cheval pour deux d’entre eux.

Renseignements pratiques

  • Entrée(s) : la Coulée verte est accessible sur toute sa longueur et traverse les communes suivantes : Malakoff, Châtillon, Bagneux,  Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Châtenay-Malabry et Antony.  Sur sa partie Antonienne, elle est accessible au niveau du parc des Alisiers, au niveau de la place Lexington, de la place accueillant la fontaine des 5 Cèdres, par l’impasse et la rue des Sources et par la rue du Colonel Fabien.
  • Horaires d’ouverture : la Coulée verte est accessible en permanence, été comme hiver.
  • Moyens d’accès : RER
  • Surface :
    • 34 ha dont 7 ha à Antony, gérés par le Département) : l’un des espaces linéaires majeurs de la région Ile-de-France qui relie depuis 1989 Massy, Antony, Châtenay-Malabry, Sceaux, Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Châtillon, Malakoff, et recouvre le tracé du TGV atlantique sur 12 km. Le tronçon antonien (70 m de large sur 1 000 m de long) crée un lien avec le parc de Sceaux.
    • La Coulée Verte détient l’écolabel E.V.E® Espaces verts écologiques, délivré chaque année par Ecocert.[GG1] 
  • Gestion du parc : le parc est géré par le Conseil Départemental des Hauts de Seine.
  • Informations complémentaires : parcsjardins@cg92.fr

Histoire du parc

À son origine, la ligne de chemin de fer de Paris à Chartres par Gallardon. Le projet de cette ligne de 80 km est présenté en 1878 à l’Assemblée nationale puis sa construction actée en 1903. Mais entre arrêt des travaux et restrictions budgétaires, la ligne tombe finalement à l’eau… En 1956, c’est un projet d’autoroute Sud-Ouest qui voit cette fois le jour. Cette nouvelle autoroute doit partir des boulevards de Paris puis traverser Châtillon, Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Châtenay-Malabry, utilisant la trouée laissée par la ligne de chemin de fer inachevée. L’opposition des municipalités est forte, et le projet est enterré définitivement en 1984. Entre-temps, en 1975, la SNCF envisage de construire une ligne à grande vitesse vers l’ouest. Neuf ans plus tard, un décret (25 mai 1984) déclare la future ligne d’intérêt public. Malgré les protestations et pétitions, c’est parti ! Bien sûr, les habitants souhaitent la mise en souterrain de la ligne, pour se préserver du bruit et sauvegarder la nature. Ce sera le cas. Le 10 janvier 1985, l’État et la Région signent un protocole d’accord sur la réalisation simultanée de la ligne TGV et de la Coulée verte. De Fontenay-aux-Roses à Massy, le TGV utilise sur 8,5 km l’ancienne plateforme destinée à la ligne Paris-Chartres. 60 % du parcours est alors enterré, soit plus de 5 km de couverture. En 1996, la Coulée verte est achevée. Elle s’étend sur 12 km depuis le boulevard périphérique à Malakoff jusqu’à l’intersection avec la ligne RER à Massy. Sa superficie totale avoisine les 48 hectares. Son financement ? À 50 % par la région, 30 % par les départements et 20 % par les communes. En 2003, le département des Hauts-de-Seine a reçu la gestion intégrale de la Coulée verte sur son territoire. Saviez-vous que la portion alto-séquanaise de la Coulée verte est désormais appelée « Promenade des vallons de la Bièvre » ? Et pour cause, elle traverse les vallons du ru des Blagis, du ru d’Aulnay, du ru de Châtenay et du ru des Godets, tous affluents de la Bièvre.