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Environnement
Dernière modification le 07/12/2020

Transition écologique : agir sur tous les leviers

Face au changement climatique qui bouscule notre quotidien en diminuant les ressources naturelles, la Ville entend faire de la transition écologique une de ses priorités. L’enjeu n’est pas simplement de protéger ses habitants, il est aussi de construire un nouveau modèle économique et social, de se préparer à la société de demain. Découvrez quelques actions significatives.
 

Trier correctement ses déchets, éteindre les lumières en quittant une pièce, finir les restes de ses repas et éviter de les gaspiller, avoir son propre potager… Tous ces comportements sont aussi simples qu’essentiels pour préserver notre environnement. Ils sont l’affaire de tous, des citoyens comme des collectivités locales et entreprises. Dans ce domaine, la Ville entend montrer l’exemple en accentuant la politique qu’elle avait déjà initiée lors du précédent mandat. L’enjeu est de se projeter dans la société de demain, d’anticiper notre nouvelle façon de consommer, de travailler, de vivre ensemble. Il est aussi de préserver nos espaces verts qui couvrent environ 20 % du territoire communal et auxquels les Antoniens sont très attachés.

Agir dans la durée

À l’heure de la Semaine européenne de la réduction des déchets, découvrez quelques actions fortes menées par la Ville. Qu’il s’agisse de la mise en place de jardins familiaux dont le succès est aujourd’hui retentissant, des actions éducatives en milieu scolaire ou de la rénovation énergétique du parc de logements d’Hauts-de-Bièvre Habitat, ces initiatives vont indéniablement dans le bon sens. D’autres suivront comme l’équipe municipale s’y est engagée : végétalisation des cours d’écoles, lancement d’un budget participatif dédié au développement durable, création d’un Conseil citoyen de la transition écologique et solidaire pour ne citer que ces exemples.


Zéro déchet : un défi au quotidien

Famille CoursonAntony et toutes les autres villes qui composent le territoire de Vallée Sud – Grand Paris (VSGP) participent au défi Zéro Déchet. Objectif ? Inciter les habitants à réduire le poids de leur poubelle en consommant plus intelligemment. Ludivine Courson, Antonienne, s’est lancée dans cette aventure.

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer à ce challenge ?

Ludivine Courson : J’avais plus de temps lors de mon congé maternité pour m’intéresser aux questions environnementales et réfléchir à ma propre pratique. Je me suis rapprochée de l’association antonienne Ose ZD, qui anime différents ateliers pour apprendre à moins polluer. C’est aussi à ce moment-là qu’une amie m’a parlé de la mise en place de ce défi. Toutes les planètes étaient alignées pour que j’en fasse partie. Mon conjoint et mes trois enfants sont impliqués de la même manière.

Comment comptez-vous réduire vos déchets ?

L.C : Nous avons vendu notre ancien lombricomposteur pour en acquérir un nouveau plus volumineux. Celui-ci nous a été fourni gratuitement par VSGP, qui propose une formation à laquelle mon compagnon a assisté. Songez qu’environ 30 % du contenu d’une poubelle proviennent de déchets organiques, donc biodégradables. Les incinérer ou les enfouir coûte cher alors que nous pouvons éviter de les jeter. Je fais aussi mes courses au marché d’Antony et auprès de commerçants locaux où je peux acheter mes aliments en vrac. J’ai opté pour des couches lavables avec mes deux derniers enfants. J’essaie le plus possible de fabriquer mes produits, comme du liquide vaisselle par exemple. C’est utile et plaisant ! Petit à petit, j’ai développé de bons réflexes dans mon mode de vie. Le plus difficile est de s’y tenir après avoir repris le travail.

Depuis quand êtes-vous sensible à cette cause ?

Famille CoursonL.C : En tant qu’ingénieure agronome, cette problématique m’interpelle. Mais le déclic s’est surtout produit à la naissance de mes enfants. On se pose beaucoup de questions. Quelles sont les valeurs que je souhaite leur transmettre ? Quel monde allons-nous leur léguer ? De quoi ai-je réellement besoin ? Vaut-il mieux acheter des tomates bio ou locales ? N’est-il pas plus opportun d’acheter des vêtements d’occasion plutôt que du neuf ?

Derrière votre participation à ce défi, il y a donc toute une philosophie de vie…

L.C : Oui, car cela incite à plus de sobriété, à ne pas se laisser dicter sa conduite, à se documenter en admettant que nous avons tous un rôle à tenir à notre modeste niveau. Le zéro déchet est un point de départ vers d’autres pratiques écologiques. Et tout ceci n’est pas si contraignant. Je fais le point sur ma situation, sur ce qui entre et ressort de mon logement. C’est un jeu qui permet de se (re)découvrir.

De quelle manière êtes-vous accompagnée par VSGP ?

L.C : Ce défi se prolongera jusqu’à l’été prochain. VSGP devrait bientôt nous remettre un peson que nous utiliserons pour peser notre poubelle. À partir de décembre, des ateliers seront proposés aux participants pour se rencontrer, apprendre, à emballer ses cadeaux dans du tissu ou créer des cadeaux à l’aide de déchets, etc.

Vous avez manquez les inscriptions ?
  • Envoyez un mail à zerodechet@valleesud.fr pour savoir s’il reste une place.
  • Tél. : 0800 02 92 92 (appel gratuit).

Collecte solidaireCollecte solidaire des appareils électriques

Collecte solidaire La Ville en partenariat avec Ecosystem et VSGP propose aux habitants des points de collecte solidaire pour y déposer des appareils électriques hors d’usage ou en état de fonctionner. Ainsi, en 2019, 14 427 kg de matériel ont été rapportés par 1 206 habitants (en moyenne, 81 % des matières qui composent ces équipements sont recyclés).


écoleDu tri pour moins de gâchis

Les emballages dans la poubelle jaune, les déchets organiques dans la poubelle marron et les couverts, assiette et verre dans un bac prévu à cet effet. À Antony, les écoliers connaissent ce rituel. Après chaque repas, ils s’installent dans une file d’attente qui les amène à la table de tri. Des dessins explicatifs leur décrivent la procédure et un animateur est présent pour les aider. Cette initiative leur apprend à trier et à surveiller leur consommation. Ils acquièrent les bons réflexes rapidement, souvent avec entrain. Un dispositif supplémentaire de tri a été mis en place au sein de six écoles antoniennes. En partenariat avec Bionerval, via un contrat de restauration avec Sogeres, une collecte de biodéchets est effectuée une à deux fois par semaine dans les écoles élémentaires de Ferdinand Buisson et Paul Bert. Une expérimentation menée par Vallée Sud-Grand Paris (VSGP) avec l’entreprise Moulinot s’occupe, quant à elle, du groupe scolaire Pasquier.


ComposteurCompostage collectif : pourquoi pas vous ?

Regroupés en association, les résidents du 43 rue de Garenne n’ont pas seulement la main verte, ils ont aussi la fibre écologique. Il y a deux ans, 25 familles ont obtenu la mise en place de jardins partagés. Aujourd’hui, avec l’appui de la Ville et de VSGP, un compost collectif est mis à leur disposition. Il a été installé le 3 octobre en présence d’un maître composteur, qui les a guidés dans leur apprentissage et pourra être sollicité pendant un an pour parfaire leur formation. Objectif ? Faire de l’engrais à partir de leurs déchets alimentaires mais aussi des feuilles et branchages. Si cette initiative vous séduit et que vous souhaitez en profiter, contactez les services de VSGP.
Tél. : 01 55 95 84 00
Site internet : www.valleesud.fr
 


L'exemple des Bas Graviers

La résidence des Bas Graviers fait l’objet d’une réhabilitation depuis 2019 sur l’enveloppe du bâtiment : réfection complète des menuiseries extérieures et des étanchéités, installation d’un bardage extérieur du bâtiment redonnant une image visuelle du bâti et un confort énergétique (étiquette B), rénovation des ventilations mécaniques contrôlées. L’objectif est de répondre aux normes énergétiques et aux obligations des bailleurs d’ici à 2025. Pour le locataire, cela devrait se traduire par des économies de chauffage de l’ordre de 100 € par an et par logement. Enfin, les conséquences sur les émissions à effet de serre (classe climat) seront appréciables (60 % de production en moins). œ


2 questions à Michel Gioria, maire adjoint chargé de la transition écologique, du climat et de l'environnement

En quoi les exemples cités illustrent-ils l’action de la majorité ?

Michel GioriaQu’il s’agisse des espaces verts, du bâtiment ou du traitement des déchets, nous mettons tout en oeuvre pour maîtriser l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Notre objectif est d'embellir notre cadre de vie en améliorant la qualité de l’air que nous respirons. Toutes les forces vives du Territoire seront mobilisées : associations, entreprises, écoles, gestionnaires de patrimoine immobilier, etc. La diversité de nos actions montre, l’implication des élus de la majorité qui, chacun dans leur domaine, prennent en compte ces questions liées au développement durable.

Où en serons-nous dans un an ?

Nous prenons date et voulons être transparents sur nos résultats. D’autant que nos chantiers sont nombreux. Ainsi, dans un an, les jardins familiaux, rue de l’Aubépine, et le jardin collectif, rue de Massy, auront été inaugurés. Nous aurons consulté les Antoniens pour sélectionner les projets du budget participatif dédié au développement durable. Une nouvelle politique d’achats responsables sera en place en mairie et nous aurons aussi lancé notre programme de végétalisation (micro-forêts, cours d’école, permis de végétalisation). Un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques sera déployé dans tout Antony. Enfin, nos travaux de rénovation énergétique des bâtiments publics auront démarré et se prolongeront tout au long du mandat.

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