Maison Chénier

Dernière modification le 11/10/2017

Située au cœur du vieux village, cette propriété appartenait sous Louis XIV à Charlotte Melson (v. 1630-1702), une femme de lettres admirée dans la société précieuse pour la finesse de ses vers et la férocité de son esprit.

La maison est acquise et remaniée par Louis-Sauveur Chénier en 1805. Elle prend son aspect actuel : une bâtisse trapue à trois niveaux, couverte d’une toiture à trois pans.

Élisabeth Santi-Lomaca (1729-1808), femme de lettres originaire de Constantinople, proche des Lumières, mère des poètes André et Marie-Joseph Chénier, se fait enterrer dans le jardin anglais de cette propriété. Sa dépouille est transférée au cimetière du Père-Lachaise lorsque la maison est vendue. 

Jean-Charles Persil (1785-1870), ministre de la justice et des cultes sous la Monarchie de Juillet, en fait ensuite sa résidence de campagne. 

En 1896, la propriété de l’ensemble passe aux religieux Marianistes qui y font construire un séminaire, puis y ouvrent un pensionnat. L’institution Sainte-Marie qui accueille aujourd’hui les élèves du primaire aux classes préparatoires en est l’héritière directe.

5, rue Maurice-Labrousse