Tribune d'expression
Dernière modification le 05/12/2024
- Antony pour tous avec Jean-Yves Sénant
- Antony Terre Citoyenne
- Antony en mouvement
- Antony ensemble
- PAIX avec le vivant
Antony pour tous avec Jean-Yves Sénant
Les temps sont durs, mais nous tiendrons
Le projet de loi de finances pour 2025 présenté par le gouvernement Barnier a pris enfin le taureau par les cornes : il veut mettre fin à la dérive dramatique des finances de notre pays, condamné à emprunter toujours plus pour assurer le fonctionnement de l’Administration et de notre régime social. Face à ce défi majeur qui devrait tous les mobiliser, nos députés restent dans le déni. Ils poursuivent de plus belle leurs jeux politiciens, rivalisent de promesses démagogiques infinançables, accumulent les amendements fantaisistes, menacent de renverser le gouvernement à tout instant, comme pour s’amuser, sans proposer de solution de rechange. Au risque, s’ils réussissent, de rendre le pays ingouvernable, de lasser les marchés sur lesquels nous empruntons et de nous contraindre à faire appel au FMI, comme l’Argentine et la Grèce en leur temps. Nous ne voulons pas jouer à ce jeu-là. Même si les communes ont peu participé à la formation de l’endettement de notre pays, nous ne pouvons pas refuser de participer à son redressement. C’est pourquoi nous ne rejoindrons pas le concert des protestations. Le projet actuel du gouvernement, qui peut encore être allégé par le Sénat, impose aux principales communes un prélèvement sur leurs ressources, qui sera à Antony de 2 millions d’euros, ainsi qu’une hausse de 5 points de leur cotisation au régime de retraite des fonctionnaires territoriaux, qui sera de 1 million d’euros à Antony, soit, au total, 3 millions d’euros. Cette charge nouvelle, qui s’ajoute à la baisse du rendement des droits de mutation et à la hausse des taux d’intérêt, est effectivement malvenue, mais nous y ferons face sans toucher à la qualité de nos services publics. En revanche, nous devrons décaler la réalisation de notre programme d’investissements. Les projets de la médiathèque, de l’école Anatole France et du nouveau centre Malraux, ainsi que la modernisation annoncée de la rue Léon Blum et de la rue des Rabats, seront maintenus, mais leur réalisation sera retardée dans l’attente de la reconstitution de nos ressources. Il nous faudra un peu de patience. Mais que cela ne nous gâche pas les fêtes qui s’annoncent !
Antony Terre Citoyenne
La santé, une affaire d’argent ?
Non, un service public ! À Antony, 80 % des spécialistes pratiquent des dépassements d’honoraires. Les délais s’allongent. Nombre de généralistes ne prennent plus de nouveaux patients. Et plus du tiers d’entre eux partiront à la retraite dans les 5 prochaines années. Quant aux 3 500 patients du centre de santé de la Croix-Rouge au Noyer-Doré, fermé depuis cet été, ils n’ont plus ni dentiste, ni gynécologue, ni généraliste. Le maire était au courant depuis 3 ans du départ de la Croix-Rouge. Nous l’avons interpellé plusieurs fois à ce sujet. Il a promis pour ce quartier prioritaire « l’offre de soin la plus complète ». Qu’a-t-il fait depuis ? Les locaux, acquis et aménagés par la ville pour 1,3 M€, sont toujours vides. Exigeons un centre municipal de santé ! Cette structure permettra d’attirer des professionnels préférant le salariat et le travail en équipe (notamment de jeunes médecins). Il pourra mettre en œuvre une coordination des soins médicaux et paramédicaux, le suivi des maladies chroniques, des actions de prévention en partenariat avec les associations, un espace Santé Jeunes. Elle appliquera le tiers payant intégral en secteur 1 pour que la santé ne soit pas un luxe, mais un droit pour tous et toutes.
Pour nous alerter, pour nous interpeler, pour demander à recevoir La Feuille... :
contact@antonyterrecitoyenne.org
01.84.19.69.33
Antony en mouvement
Un Budget sous tension
La municipalité d’Antony a multiplié les projets d’investissement pour valoriser la ville, la doter d’infrastructures nouvelles, certaines pertinentes d’autres contestables profitant à peu d’Antoniens (fosse de plongée, réfection onéreuse de la piste du stade Georges Suant et du vestiaire Velpeau...), ou engager – enfin – l’indispensable rénovation énergétique des bâtiments, dont les écoles de nos enfants. En 2020, le montant des investissements était de 37,7M€, en 2024 le budget prévisionnel atteignait 61M€. Parallèlement notre dette qui était de 116M€ en 2020, projetée à 161M€ en 2024, devrait en définitive approcher dangereusement les 180M€. Plus problématique, la capacité d'autofinancement de la ville s'est considérablement détériorée en raison de l'augmentation des coûts de fonctionnement (inflation, surcoût de l’énergie, rattrapage des salaires, augmentation des taux d'intérêt...) combinée à la baisse des recettes (droits de mutation, dotations de l'État). Pour faire face à cette situation, la municipalité a été contrainte d’augmenter à deux reprises depuis deux ans la taxe foncière et de revoir le prix des services à la hausse. Ces augmentations successives alourdissent fortement les charges des foyers antoniens. Dans le contexte actuel incertain, cela ne suffira pas. La municipalité est désormais contrainte de réaliser des arbitrages parmi les investissements prévus et de retarder certains équipements attendus par les Antoniens. La planification pluriannuelle que nous demandons depuis plusieurs années est devenue indispensable pour prendre les bonnes décisions et privilégier les projets, à court, moyen et long termes, qui répondent aux besoins essentiels de tous les Antoniens et à l’indispensable transition écologique. Compte tenu de son importance pour l’avenir d’Antony et sa situation financière, le projet Antonypôle doit être concerté sans plus tarder et les inévitables ajustements doivent être anticipés.
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Nadia Desbois, Christophe Mongardien, Laurent Souchaud
Antony ensemble
Les murs budgétaires.
Dans chaque foyer, on connaît le principe de l’équilibre entre dépenses et recettes. Dans chaque foyer, on sait que l’on ne peut pas dépenser plus que l’on ne gagne très longtemps. Dans chaque foyer, on pense à la façon dont on remboursera le crédit que l’on souscrit. Mais l’État n’a manifestement pas les mêmes réflexes que nos foyers, et aujourd’hui nous sommes face aux murs de la dette et du déficit. Les foyers vont-ils, une fois encore, voir augmenter leurs impôts et prélèvements divers ? À moins que ce soit aux entreprises que l’on le demande, et pourquoi pas aux deux ? Quand l’État s’interrogera-t-il sur ses propres dépenses, sur ses propres lourdeurs et complexités administratives coûteuses ? Les collectivités locales ont, pour une bonne part d’entre elles, commencé ce travail depuis quelques années pour trouver les marges de manœuvre pour de nouvelles dépenses très souvent imposées par l’État. À quand la réduction des dépenses des ministères, des agences en doublons, à quand la fin de la démagogie dans les discours politiques, à quand de la cohérence et de la constance à la tête de notre pays ? Dans cette période tendue, pour préserver la qualité de vie dans notre ville, nous devons nous concentrer sur les priorités qui ont permis de rendre Antony toujours plus attractive :
– Le maintien des marges de manœuvre financières pour continuer à investir et préparer l’avenir.
– L’incitation des Antoniens à fréquenter leurs commerces de proximité qui participent à la vie dans notre commune.
– Et l’animation de nos quartiers, et la promotion de la fraternité et de l’entraide qui permettent à nos quartiers d’être vivants et paisibles.
PAIX avec le vivant
Donner du sens à nos existences d’être vivant...
La conscience que nous sommes intimement reliées entre espèces : humain, animal, végétal et éléments fondateurs : terre, eau, air, feu, donne du sens à nos existences. Un regard simple et émerveillé sur les besoins que nous partageons tous : être à l’abri, se nourrir, donner naissance. Une voie vers la joie ?