Tribune d'expression
Dernière modification le 08/04/2025
- Antony pour tous avec Jean-Yves Sénant
- Antony Terre Citoyenne
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- Antony ensemble
- PAIX avec le vivant
Antony pour tous avec Jean-Yves Sénant
Quand la gauche veut nous donner des leçons de gestion.
A l’approche des élections municipales, la gauche a trouvé un nouvel angle d’attaque : la ville serait surendettée. Elle le soutient au Conseil Municipal et dans les libelles qu’elle distribue généreusement au marché. Et elle serait trop endettée parce qu’elle aurait, je cite, « investi massivement en particulier au centre-ville, pour reconstruire la rue Mounié, la rue de l’église et le quartier Jean Zay », qui, selon la gauche, « auraient pu attendre ou être réalisés à l’économie ». La gauche avoue donc que, si elle avait été en charge de la mairie, elle n’aurait pas rénové la rue Mounié. Elle n’aurait pas reconstruit non plus la Place Patrick Devedjian : nous aurions conservé la vieille Place du Marché avec l’ancien théâtre à la place des restaurants. Et comme elle s’est opposée à tous les projets que nous avons réalisés depuis quinze ans, nous n’aurions pas non plus le nouveau cinéma – elle voulait conserver l’ancien cinéma à salle unique – , l’Espace Vasarely – qu’elle considérait comme un projet pharaonique, ni, bien sûr, les nouveaux équipements sportifs. Tous ces investissements ont embelli la ville et bénéfi cient aux Antoniens, qu’ils apprécient la culture ou le sport, ou aiment simplement se retrouver au centre-ville dans un cadre agréable. Et, contrairement à ce que soutient la gauche, la ville est loin d’être surendettée. Comme nous avons beaucoup investi, nous avons emprunté plus que la moyenne, mais en restant dans les limites raisonnables fi xées par la Chambre Régionale des Comptes : les communes doivent être capables de rembourser leur dette en douze ans avec l’excédent de leur budget de fonctionnement. Le budget qui vient d’être voté prévoit que la ville pourrait rembourser sa dette en un peu plus de 11 ans. Et, sans la charge que nous a imposée l’Etat pour participer à son redressement fi nancier, 1,9 million d’euros, nous en serions même à moins de 10 ans. Il n’y a donc pas de quoi s’affoler. La ville de Paris, tenue par la gauche, aurait besoin de 16 ans pour rembourser son endettement ! Avec une municipalité de gauche, la ville aurait donc beaucoup moins investi, les Antoniens n’auraient pas la rue Mounié, mais ils paieraient plus d’impôts pour payer les centaines de fonctionnaires excédentaires et les millions d’euros de défi cit des centres de santé municipaux. On peut le préférer.
Antony Terre Citoyenne
Des services publics pour l’égalité f/h
Le 8 mars, les organisations féministes se sont mobilisées fortement en faveur des droits des femmes et de l’égalité. Elles réclament 2,6 milliards d’euros pour la lutte contre les violences quand l’État n’y consacre que 180 millions. Une prétendue grande cause nationale, mais à petit budget ! Au plan communal, la ville s’attache surtout à sensibiliser les citoyens sur les stéréotypes de genre. C’est utile, mais loin de suffi re. L’insertion dans l’emploi des femmes, notamment les plus fragiles, nécessite des solutions de garde pour les enfants. Mais à Antony, 80 places en crèche sont fermées, faute de personnel. Ce sont des emplois éprouvants, très féminisés, insuffisamment reconnus et rémunérés. L’aide aux personnes dépendantes repose essentiellement sur les femmes, que ce soit des aidantes, souvent pénalisées dans leur carrière, ou des aides à domicile. Mais la ville a supprimé l’essentiel de son service d’aide à domicile et renvoie vers d’autres structures, où les conditions d’emploi et de prestation sont souvent dégradées. Développer les services publics, voilà une démarche féministe ! Exigeons des actes et des moyens pour les collectivités à la hauteur des besoins.
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Antony en mouvement
Antonypole, un projet de ville
La forte participation aux réunions publiques sur le projet de ZAC Antonypole et les nombreuses interrogations et propositions exprimées témoignent de l’importance de ce projet pour les Antoniens. Avec une population nouvelle d’environ 10.000 habitants, ce projet est structurant pour l’avenir d’Antony et le sud de l’Ile de France. D'importants travaux sont en cours : l’ouverture de la nouvelle gare « Antonypole – Wissous Centre » et l'enfouissement de lignes électriques sont prévus pour 2027. Le projet présenté donne cependant l’image d’une « bulle » isolée de son environnement sans exploiter pleinement son potentiel, alors qu'il bénéficie d'une position stratégique au carrefour de grands axes de communication et de pôles économiques en expansion (Paris Saclay, St Quentin en Yvelines). Antonypole a une opportunité unique de combiner qualité de vie, impacts environnementaux réduits (isolation thermique, effi cacité énergétique, mobilités douces…), facilité d’accès aux moyens de communication, proximité de lieux d’activités économiques, mixité sociale, vie de quartier dynamique. Dans un esprit de contribution constructive, nous formulons de nombreuses propositions : optimisation des flux de circulation (intégrant les mobilités douces et les transports publics) – limitation de la hauteur maximale des bâtiments –lieux de convivialité – mixité sociale – maison de quartier et lieu de mixité intergénérationnelle – intégration de zones d’activités – – priorité aux énergies renouvelables pour le chauffage (géothermie et énergie solaire). Par ailleurs, une meilleure visibilité sur les financements des aménagements publics à la charge de la ZAC et de la commune d’Antony est indispensable. Ces points doivent être rapidement éclaircis et la mise en place d'un comité de suivi, composé de riverains et d'élus des différents groupes du Conseil Municipal, est essentielle afin d’en faire un véritable projet de ville.
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Antony ensemble
Réarmer nos finances !
Ce mot “réarmer” est à la mode dans la bouche de certains politiques depuis quelques années. Cependant, sa mise en œuvre devient de plus en plus complexe avec la dégradation de l’état de nos fi nances publiques. À tous les niveaux de notre organisation politique, cela fait des années que nos dirigeants vivent sous perfusion de dettes publiques, au point qu’aujourd’hui nos marges de manœuvre pour répondre aux enjeux géostratégiques majeurs sont très limitées. Les réglementations et normes, les calendriers de transition énergétique à marche forcée et les règles de bien-pensance contraignent chaque jour un peu plus notre pouvoir d’achat, notre pouvoir de mouvement, notre pouvoir d’expression. Si nous voulons échapper à la loi du plus fort, qui s’installe et sévit aux quatre coins de la planète, il est urgent de reprendre en main la gestion de nos finances. Accepter de réduire la dépense publique, d’étaler les investissements de l’État et des collectivités locales et de réduire les champs de l’intervention publique aux services essentiels, est désormais indispensable pour éviter le mur vers lequel nous avançons. À un an des élections municipales, cela implique que les électeurs et les candidats ne sombrent pas dans les facilités habituelles des promesses et de la démagogie. S’il est certain que nous aurons toujours besoin de rêves, évitons que le réveil ne devienne cauchemardesque !
PAIX avec le vivant
Cultiver en soi un regard tourné vers la beauté
En ces temps chaotiques, comme le déclare Francis Hallé, botaniste protecteur des arbres ou comme le pratiquent les indiens Navajo aux USA à l’hôpital, tournons nos regards vers la beauté, qui n’a rien de subjectif, nous savons la reconnaître, elle peut nous aider à reconstruire notre propre sacralité brisée pour retrouver l’harmonie qui nous relie au vivant.