Témoignages - Cap sur le Monde

Dernière modification le 02/10/2020

De nombreuses aides ont été octroyées depuis 2011, la date de création du dispositif Cap sur le Monde. Retrouvez quelques témoignages des étudiants antoniens qui ont bénéficié du coup de pouce à la mobilité internationale...

Elise a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour un stage de 6 mois en Norvège, du 2 mars au 28 août 2020

J’effectue mon stage de 6 mois de fin de master 2 dans la ville de Tromsø en Norvège, au sein du laboratoire de Biologie Marine Arctique. Étant vivement intéressée par les impacts des activités humaines sur les organismes aquatiques, j’ai effectué un master en biologie dans le domaine de l’éco-toxicologie ayant pour spécialisation l'étude des milieux marins.

Cap sur le monde de la mairie ma ville d’Antony, m’a permis de bénéficier d’une aide afin de financer mon déplacement et mon hébergement, car il est important de savoir que la majorité des stages à l’international en laboratoires ne sont pas rémunérés.

Malgré la pandémie due au COVID 19, j’ai eu la chance de pouvoir continuer mon séjour et mon stage sans impacts majeurs tout en découvrant la culture et les paysages de la région arctique de ce magnifique pays.

Je recommande à tous les jeunes en étude de pouvoir se faire une expérience à l’international similaire qui leur permettra de découvrir d’autres manières de travailler et de penser et de s’enrichir personnellement au contact d’une vision à la fois professionnelle, culturel et sociale.

Je tiens à renouveler mes remerciements à tous les acteurs de l’espace 11 de la ville d'Antony pour leur accompagnement et leur soutien de mon projet.

Cap sur le monde


Arnaud a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour des études au Canada, du 18 août 2019 au 8 janvier 2020

Je suis en échange étudiant au Québec depuis septembre. 

L’hiver blanc est bien présent là là (tout comme les expressions québécoises). C’est l’occasion de découvrir un peu plus le Canada.  J’étudie ici l’ergonomie des Interfaces Homme-Machine (IHM), l’informatique cognitive et le machine learning à la faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke.  Cela vient compléter mon cursus de formation d’ingénieur cogniticien de l’ENSC à Bordeaux. Un grand merci à la ville d’Antony et au 11 - Espace Jeunes qui a retenu mon projet. L’aide financière accordée m’a permis de concrétiser ce semestre en mobilité.

 Arnaud


Boungninh a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour des études en Corée du Sud du 1er septembre 2019 au 20 février 2020

Un grand merci au 11 - Espace Jeunes d’Antony qui m’a soutenue pour financer mon échange en Corée grâce à la bourse Cap sur le Monde. J’ai pu étudier à Seoul National University, qui rayonne internationalement par son campus magnifique et ses cours exceptionnels. Ces derniers m’ont confortée dans mon parcours de future ingénieure tout en m’apportant de nouvelles méthodes de travail. 

Boungninh

J’ai aussi découvert une culture tant riche que dépaysante. Cette expérience de 6 mois restera inoubliable : l’opportunité de tisser des liens internationaux, la chaleur et générosité des Coréens ont gravé dans ma mémoire des souvenirs sans prix. C’est une chance qui a pu se réaliser grâce à Antony. C’est pourquoi j’encourage tout Antonien à ne pas hésiter et saisir sa chance en se tournant vers le 11 qui saura vous accompagner.  Encore merci !


Suzan a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour un stage en Allemagne

Suzan a suivi un stage du 1er avril au 31 juillet 2019. Elle nous raconte son expérience et l'aide que lui a porté la Ville, via le dispositif Cap sur le Monde.

Suzan Nizam

Parlez-nous d'abord de votre projet ?

Au cours de mon Master 2 Gestion des entreprises à l'international à l'université La Sorbonne, j'ai eu la possibilité de réaliser un Erasmus. J'ai décidé de le faire en Allemagne afin de progresser parallèlement en allemand et en anglais. La raison est que je souhaiterais réaliser mon stage de fin d'étude et même trouver mon premier emploi à l'étranger.

Comment avez-vous pris connaissance de cette aide ?

Au cours de ma licence, j'ai réalisé un stage de 2 mois à Sydney, en Australie. Compte tenu de la cherté de la vie, je m'étais renseignée sur toutes les aides disponibles. La bourse "Cap sur le monde" étant possible à partir de 3 mois, je n'avais alors pas pu en bénéficier mais l'existence de ce dispositif était restée dans un coin de ma tête.

Quel a été son impact ?

N'ayant pas pu rendre mon logement que j'occupe à Antony, il m'a fallu payer deux loyers simultanément. C'est en cela que la bourse m'a grandement aidé.

Quel a été le bénéfice de ce séjour ?

Chaque séjour long à l'étranger oblige à briser les habitudes que nous avons. Nous apprenons à être plus autonomes, à découvrir une autre culture et une autre histoire. J'ai également pu progresser en anglais et en allemand. L'avantage d'être dans un pays étranger est que nous ne travaillons pas seulement l'écoute orale, l'expression orale progresse aussi !


Thaïna a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour un stage en Allemagne

Thaïna a suivi 6 mois de stage, du 9 avril au 23 septembre 2018, dans le cadre de son master en stratégie de communication par l'image. Dans ce cadre, elle est partie à Berlin en Allemagne au sein de l'agence Kids Creative Agency, pour laquelle elle occupait le poste d'assistante du directeur artistique.

Thaina


Bara a bénéficié du dispositif Cap sur le monde pour un stage aux États-unis

Bara a effectué un stage de 3 mois aux États- Unis (New-York), du 4 juin au 4 septembre 2018. Réalisé dans le cadre d'une licence en commerce international, ce stage a permis à Bara d'être assistant du manager d'un magasin de textile. Une expérience formatrice !

Bara


Gabriel Simon a bénéficié du dispositif Cap sur le monde, pour des études en Chine

J’ai eu la chance d’effectuer un séjour d’étude d’un semestre au sein d’une Université chinoise à Tianjin, une ville située à une centaine de kilomètre de Pékin. Cela est dans le cadre des partenariats qu’a mon école d’ingénieur l’ESAIP avec des universités étrangères.

Mon cursus est spécialisé en Environnement et j’ai donc continué à étudier cela en Chine. La Chine est un pays d’une richesse culturelle immense, c’est la seule civilisation au monde qui a perduré depuis son commencement, il y a de cela plus de 3000 ans. Le meilleur exemple est qu’elle a gardé sa même langue depuis des millénaires. Malgré la mondialisation, les Chinois ont conservé leur patrimoine et le protège. Ils en sont fiers et apprécient que vous montriez de l’intérêt pour leur culture.

 Il m’a cependant été difficile de communiquer car les locaux ne parlent pratiquement pas l’anglais. Du coup, ça m’a forcé à faire preuve de patience et à apprendre quelques mots de chinois pour vivre au quotidien. Heureusement, mes cours à la fac étaient en anglais. Ce qui est certain, c’est que j’ai été heureux de partager aussi une part de la culture française. D’ailleurs, la France est un pays qui fait rêver les Chinois, surtout lorsque l’on évoque Paris. Tous les chinois que j’ai rencontré rêvent de visiter notre capitale car ils s’en font une vision très romantique.

Nulle doute que ce séjour m’a permis de découvrir un monde nouveau, très différent du nôtre avec ses qualités et ses défauts. Je m’étais fait une idée de la Chine à travers le films et romans vus et lus mais c’est une fois que j’y ai mis les pieds que j’ai découvert une tout autre réalité.

Un conseil, si vous voulez voyager, faites le dès que possible car comme on dit : le voyage forme la jeunesse.

Gabriel


Sandra Pires a bénéficié du dispositif Cap sur le monde, pour des études en Colombie

Parlez-nous d’abord de votre projet ?

Après un M2 commerce international, spécialité marchés ibériques et latino-américain, je devais effectuer un stage de fin de cursus. J’ai souhaité partir faire ce stage au sein de la Chambre de Commerce et d’industrie franco-colombienne à Bogota. Résultat, je suis restée sept mois en Colombie en 2011 et cette expérience a été une véritable découverte, tant sur le plan professionnel que personnel.

Comment avez-vous pris connaissance de l’aide Cap sur le Monde ?

Au moment de chercher un financement pour concrétiser mes projets j’ai frappé à toutes les portes ! Je ne pouvais pas bénéficier des bourses du CROUS car les délais étaient déjà dépassés. J’ai tout simplement téléphoné à la mairie et c’est là que l’on m’a parlé de la bourse Cap sur le monde. J’ai ensuite rencontré les responsables et tout s’est passé très vite.

Quel a été l’impact de cette bourse ?

Je l’ai utilisée pour payer mes frais de logement, ce qui m’a permis de me concentrer sur mon stage lors de mon séjour à l’étranger. N’ayant pas beaucoup de temps disponible à cause des horaires de bureau et avec un visa qui n’était pas un visa de travail je n’aurai pas pu trouver un petit job à côté. Mes économies personnelles et l’aide financières apportée par mes parents n’auraient pas suffi.

Quel a été le bénéfice de ce séjour ?

Professionnellement, cette expérience m’a permis de mieux comprendre quelles étaient mes attentes sur le type de postes que je souhaiterai occuper plus tard. Je me suis très bien intégrée au sein d’une culture qui n’était pas la mienne. J’ai eu l’opportunité de voyager et de mieux comprendre les problématiques auxquelles sont confrontés aujourd’hui les Colombiens. Ma famille d’accueil et les personnes que j’ai rencontrées sont des personnes formidables que je n’oublierai jamais et qui, aujourd’hui, font toujours parties de ma vie.


Allauné Blego a bénéficié du dispositif Cap sur le monde, pour des études de danse à New-York

« Après avoir été acceptée dans une prestigieuse école de danse à New York, j'ai demandé de l'aide pour financer mes études, car étant étudiante étrangère je n'étais pas autorisée à travailler sur le territoire américain. Quelques mois avant mon départ, je suis allée au BIJ (ex-Espace Jeunes) pour consulter des documents qui pourraient m'aider à préparer mon projet et c’est ce jour-là que j'ai pris connaissance de la bourse Cap sur le Monde. Après présentation de mon projet, j'ai pu en bénéficier, ce qui m'a permis de financer la totalité de mon transport jusqu’à New York. Grâce à ces 5 mois en immersion totale, mon anglais s'est radicalement amélioré. De plus, j'ai eu la chance de bénéficier d'une formation que je n'aurais pas pu avoir à Paris. Mais surtout, j’ai découvert un pays. La rencontre avec des gens qui vivent dans une culture différente n'a pas de prix. »


Jean-Pierre Gelardin, administrateur au CCAS. Il nous parle du dispositif Cap sur le monde.

« Ce dispositif instauré en 2011 est un vrai coup de pouce à la mobilité internationale, puisqu’il permet d’aider des jeunes Antoniens partant à l’étranger dans le cadre de leurs études. Son mécanisme est simple avec des conditions d’attribution précises. Après avoir renseigné le dossier de candidature, les étudiants sont reçus au service jeunesse pour un premier entretien destiné à bien comprendre leur démarche. Puis ils sont auditionnés par une commission composée d’élus en charge des domaines de la jeunesse et des actions sociales, d’un administrateur du Conseil communal d’action sociale (CCAS) et des responsables du service « jeunesse » et du CCAS de la Ville. L’analyse du dossier permet de vérifier la cohérence du projet présenté et sa continuité avec les études entreprises. La commission va aussi examiner le plan global de financement, les démarches faites pour obtenir des subventions et les financements du candidat et de sa famille afin de respecter les exigences du critère social du dispositif. Point clé, en contrepartie de l’aide apportée par la Ville, le candidat s’engage à partager son expérience par un témoignage, comme un exposé dans une structure, une exposition, un reportage... Cette communication, destinée aux jeunes, est de nature à inciter les étudiants à monter des projets analogues. Au final, la lecture des dossiers déposés démontre la richesse des projets et la volonté affirmée des candidats à monter un plan de financement réaliste. C’est également le signe que les jeunes Antoniens n’hésitent plus à partir au bout du monde pour poursuivre leurs études et approfondir leurs connaissances par l’acquisition de nouvelles expériences et être confrontés à d’autres cultures. Rien que pour cela, Cap sur le monde est utile. »