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Toujours plus de bio dans les écoles d'Antony !

En 2018, la loi EGalim donnait un coup d’accélérateur à une meilleure alimentation dans les restaurants scolaires. Depuis le début de l’année, elle fixe de nouveaux seuils en ce sens.

Votée en 2018, la loi EGalim a imposé au moins un repas végétarien par semaine dans toute restauration scolaire, de la maternelle au lycée. Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles mesures issues de cette même loi doivent être respectées par l’ensemble des collectivités. Un changement qui consiste à introduire davantage d’aliments sains et durables dans les assiettes des enfants.

Concrètement, les menus doivent désormais comporter 50 % de produits durables et de qualité (Label rouge, AOP, AOC), dont 20 % de produits issus de l’agriculture biologique. La Ville s’était déjà engagée dans le respect de cette réglementation lors du renouvellement du contrat de restauration en 2018 : introduction de viandes et de poissons labellisés, de fruits et légumes biologiques. Aujourd’hui, elle ne se contente pas d’appliquer ces seuils puisqu’elle les dépasse. Les menus servis aux enfants sont en effet composés de 54 % de produits durables, dont 22 % de produits bio. Ainsi, sur un total de 40 repas, 55 composantes au minimum sont issues de l’agriculture biologique privilégiant une provenance locale et française.

Ces changements représentent un bénéfice pour la santé des enfants qui profitent aussi de plats plus goûteux. Autre avantage pour les familles, le coût des repas : cette évolution qualitative s’est faite sans augmentation des prix pour les familles, la Ville ayant pris à sa charge la différence. Le coût le plus bas d’un repas n’est que de 70 centimes. La Ville a d'ailleurs conservé un système très souple permettant à un enfant de s’inscrire à la restauration scolaire le matin même.

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